En 1942, Yonoi, capitaine de l'armée japonaise, tient d'une main de fer un camp de prisonniers alliés des américains, notamment des anglais. Il est dur avec eux, mais aussi avec les gardiens du camp. Yonoi se rend au procès d'un officier anglais.

En 1936 à Tokyo, le patron d'une auberge est attiré sexuellement par l'une des servantes de l'établissement. Il commence une relation avec cette femme, et les deux amants vivent alors une passion charnelle dévorante.

Masuo appartient à une famille japonaise puissante. Un jour, il reçoit un télégramme le prévenant de la mort prochaine de son cousin. Il se rend à son chevet. En chemin, il se remémore sa vie, ponctuée par diverses cérémonies, mariage, décès...

Un enfant de 10 ans est utilisé par ses parents dans une petite escroquerie : ils font chanter des automobilistes en leur faisant croire qu'ils ont renversé leur fils. La famille mène une vie particulière, évitant de se fixer afin d'échapper à la justice.

Un coréen a été condamné à la mort par pendaison. Mais il survit à son exécution. Ses bourreaux essaient de voir comment ils vont traiter cette situation, car le coréen est désormais amnésique, ce qui pose un problème juridique.

Shino, une servante, reçoit la visite de Eisuke, un homme originaire du même village qu'elle. Eisuke la viole. Puis il tue la maîtresse de maison. L'inspecteur chargé de l'enquête bute sur le silence de Shino : elle ne veut pas dénoncer le coupable.

Makoto, une adolescente ouverte à des expériences nouvelles, a accepté d'aller avec un inconnu en voiture. Mais cela tourne mal, et elle est sauvée in extremis par Kiyoshi, un garçon mi étudiant, mi délinquant. Le lendemain, ils se revoient.

Hanako, une jeune fille, travaille dans un bidonville d'Osaka, dans un centre médical clandestin, où des miséreux viennent vendre leur sang pour survivre. Deux autres jeunes, Tatsu et son ami d'enfance Takeshi, entrent dans un gang.

En 1960, une étudiante qui fait partie d'un mouvement protestataire se marie avec le membre d'une autre faction. Pour le professeur qui fait le discours de la cérémonie, c'est un symbole de réconciliation nationale. Des invités en doutent.