|
|
![]()
|
vod
blu-ray
|
|
Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie blu-ray L'Interrogatoire):
"La géniale Krystyna Janda se donne corps et âme dans ce film choc, éprouvant et claustrophobique sur la privation de liberté et la torture physique et psychologique dans une prison pour femmes." Olivier Père "Lorsque Ryszard Bugajski présente son second long-métrage L'Interrogatoire à la commission de censure polonaise en 1981, c’est une bobine brûlante qu’il glisse entre les mains de ces messieurs. En remuant dans le purin politique de son pays, la sanction sera inévitable et le soutien d’Andrej Wajda n’y pourra rien: son œuvre sera menottée et effacée de la surface de la planète. Ou presque." Chaos Reign - Jérémie Marchetti "Considéré comme un chef-d’œuvre du cinéma polonais, L'Interrogatoire possède les attributs du film maudit. Il est sorti brièvement dans son pays en 1982 avant d’être interdit par le gouvernement jusqu’en 1989. (...) Sa distribution commerciale s’effectue un an plus tard, le 11 juin 1991 dans l’indifférence générale, malgré le prix d’interprétation à Cannes décerné à Krystyna Janda." Olivier Père "Vous cherchez un bon vieux moment de détente, une œuvre primesautière qui vous ferait sentir que la vie, parfois, c'est un peu comme une bulle de pastis qui s'envole au soleil ? Alors un conseil, passez votre chemin. On savait que la Pologne n'était pas forcément un grand club Med à ciel ouvert, on pressentait que les années 50 et le communisme rampant qui prit alors les commandes n'avaient rien d'un épisode de La petite Maison dans la Prairie mais avouons tout de même que le gars Bugajski, dans ce simple téléfilm, n'y va pas avec le dos de la cuillère pour montrer en action l'autoritarisme pourri à la moelle qui agita son pays." Shangols "L'état mental de cette femme coupée de tout du jour au lendemain, bougée sans cesse de cellule en cellule, prisonnière dans la grisaille, constitue l'un des points forts du film qui n'en finit pas d'instaurer un climat anxiogène efficace. (...) On regrette simplement qu'il n'y ait pas eu davantage de progressivité dans l'évolution de son rapport aux tortionnaires, qui passe très rapidement de la crainte au détachement. De même, la relation qui s'installe entre Tonia et son bourreau dans la dernière partie, avec romance, confidence, aide et autolyse, est un choix assez curieux sur le plan scénaristique, n'aidant pas vraiment à la crédibilité de l'ensemble." Je m'attarde |
Synopsis usuel:
Pologne, 1951 : Antonina est une chanteuse de cabaret, frivole et apolitique. Un soir de fête un peu trop alcoolisée, elle se retrouve derrière les barreaux d’une prison sans savoir quels faits lui sont reprochés. Un interrogatoire brutal, long et injuste va la pousser dans ses retranchements de femme et de citoyenne en lutte contre un système totalitaire, oppressif et arbitraire. |
Festival de Cannes 1990 : Prix d'interprétation féminine (Krystyna Janda). |
|
|