Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Uranus):
"Uranus a ceci de particulier qu'il s'attaque spécifiquement à la période controversée de l'épuration d'après guerre, pratiquement pas traitée au cinéma. Aidé de la plume acérée de Marcel Aymé, Claude Berri va s'appliquer à dépeindre ce moment étrange que vivait la France." Chroniques du Cinéphile Stakhanoviste
"Très fidèle au roman de Marcel Aymé, le film de Claude Berri dépeint donc les tensions régnant dans un petit village français au lendemain de la Libération. Suspicion de tous les instants, dénonciations arbitraires baignent le quotidien d'un groupe de personnages formant un microcosme idéal des différents types de personnalités s'étant révélés durant l'Occupation." Chroniques du Cinéphile Stakhanoviste
"C'est dans ce contexte de règlement de comptes que Claude Berri met en scène le personnage caricatural de Léopold, un cafetier accueillant dans son troquet une classe primaire et incarné par le brillantissime Gérard Depardieu. Pris de passion pour la célèbre oeuvre de Racine, Andromaque, Léopold ne parle plus que de poésie et compose ses premiers vers... C'est le jeu de Depardieu récitant une poésie d'alcoolo et les répliques elles-mêmes qui offrent au film des moments inoubliables..." MG
"(...) Jourdan (Fabrice Luchini), au nom d'un communisme dont il ne connaît que la lettre, est prêt à toutes les bassesses, à toutes les exactions, pourvu qu'il ne se salisse pas les mains. Par ailleurs, le film s'attache également à nous présenter ces gens ordinaires, qui n'ont pas brillé durant la guerre, qui ont fermé les yeux par manque de lucidité ou de courage, mais qui ne sont finalement ni des héros ni des salauds." Le blog de Schlabaya
"Ce film a la prétention de nous délivrer un message politique. Je pourrais aussi, tout comme monsieur Garçon, me contenter de voir là une pochade anti-communiste un peu "anachronique", nostalgique en quelque sorte, mais à vrai dire ce n'est pas ainsi que j'ai reçu ce film. J'en retiendrais davantage l'idée d'une réhabilitation des hommes de la collaboration (...) et au fond, l'idée que les excès de la Libération seraient comparables aux crimes de la collaboration, que les hommes seraient semblables, ou pires, de lâches opportunistes et qu'il nous appartient d'oublier." Une lettre française
"Uranus participe à un travail d'amnésie sélective. (...) Le film délivre un discours frelaté : si nous sommes tous des salauds, au fond, personne ne l'est vraiment. La culpabilité se dissout lorsqu'elle est partagée par tous. Elle n'existe plus. Ainsi, sont amnistiés généreusement les vrais coupables." Cercle Libertaire
"Pendant la seconde guerre mondiale, la France était en quelque sorte divisée par une guerre interne entre pétainistes et résistants. Il était donc assez logique que Uranus soit voué à devenir un film polémique, quelque soit le point de vue qu'il pouvait adopter." Guide Rapide
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Synopsis usuel:
Printemps 1945. Une petite ville de province est détruite par les bombardements. Tout le monde devrait se réjouir que la guerre soit enfin terminée mais entre les communistes et les « collabos » la paix a bien du mal à s’installer. La tension monte lorsque la communauté apprend que Maxime Loin, auteur d’articles pro-hitlériens pendant l’Occupation, est revenu et se cache quelque part dans la ville...
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