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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd Un, deux, trois, soleil):
"A son habitude et mieux que d'habitude , Bertrand Blier joue à casser le temps : passé, présent, futur se mêlent et, parfois, coexistent dans la même scène. Mais, contre son habitude, il ose enfin donner libre cours à son émotion." Telerama - Claude-Marie Trémois "Depuis Les Valseuses, le cinéma de Bertrand Blier se veut provocateur et scandaleux : choquer le bourgeois pour mieux l'épater. Et puis, voilà qu'éclate Un, deux, trois, soleil (...) un vrai regard sur les paumés de la ZUP, les paumés de la vie. Blier humaniste ? Sans doute la pire insulte à lui faire. Mais comment appeler autrement ce respect et cet amour tout neufs pour ses personnages ? De temps en temps, Blier-la-pute et Blier-le-démago pointent encore le nez. Mais, un autre Blier montre enfin le bout de l'oreille." Telerama - Claude-Marie Trémois "Naturellement, comme ce film est aussi un cri d'amour à Anouk Grinberg, c'est Anouk Grinberg qui, de bout en bout, tient le rôle de Victorine. Qu'elle ait 25... ou 10 ans... Et là, c'est quand même un peu dur." Telerama - Claude-Marie Trémois "Un, deux, trois, soleil est une grossière caricature. Blier est toujours prêt à basculer gratuitement dans la gaudriole (il voulait intituler son film : Un soutif pour la vie ! ) ce qui est devenu insupportable. Ici, le lourd problème des banlieues est accessoire. Blier l'utilise comme prétexte à son dernier exercice de style, bien tape-à-l'oeil, bien épate-bourgeois." Telerama - Bernard Génin "En fait, le scénario de Un, deux, trois, Soleil est celui d'un gros mélo." Telerama - Bernard Génin |
Synopsis usuel:
La banlieue de Marseille, le soleil, les terrains vagues, les HLM où les gens s'entassent derrière des portes numérotées, des gens qui attendent et qui espèrent, à l'affût d'un peu de tendresse. Victorine a grandi là, avec les autres gosses, avec son père, immigré grec qui force beaucoup trop sur le pastis, avec sa mère qui débloque... tellement que Victorine aimerait bien en changer, de mère, et la remplacer par Gladys, épouse d'un CRS, Africaine tout en chair qui sait réchauffer les corps et ranimer les âmes. Elle s'appellerait Perle et irait à l'école, heureuse, en arborant des cheveux tressés et un visage éclatant. Mais elle s'appelle Victorine, quand elle sera grande elle sera loubarde et se fera violer, à moins que son destin bifurque et qu'elle découvre vraiment l'amour avec un spécialiste de ces choses-là, comme Petit Paul, beau gosse du genre à prendre une balle dans le dos par un enfoiré protégeant son magnétoscope. Comment vouloir grandir, au milieu de tout ça ? Heureusement, les gens qu'on aime ne meurent jamais. Victorine présente son premier amour à son papa, qui promet de boire moins. Mais Marcel, le tenancier de débit de boissons, ne l'entend pas ainsi. Lui, il vit en vendant la mort à petit feu. Victorine se venge sur l'enfoiré maniaque du survêt et du 22 long rifle. Les mecs comme lui, elle adore les faire flamber en les arrosant d'essence. Et puis elle tuerait bien sa mère aussi, en la jetant du haut d'un pont sur un train d'ordures ! |
Sortie ciné : 18 aout 1993 Box office France: 417 948 entrées cinéma Un, Deux, Trois, Soleil a remporté deux Césars en 1994: Meilleur jeune espoir masculin (Olivier Martinez) et Meilleure musique écrite pour un film. - - - - - - Aperçu des critiques des internautes sur le web (sortie vod, dvd Un, deux, trois, soleil) : "Un, Deux, Trois, Soleil distille une quantité non négligeable de répliques saisissantes, d'humour, de vérité, d'émotion... de vie ! " "Comme toujours, Blier crée un univers original, bizarre, surréaliste." "Les dialogues sont remarquables." "Un, Deux, Trois, Soleil est mon film préféré avec Delicatessen. Je l'ai vu et revu sans m'en lasser. Les dialogues sont géniaux et la direction d'acteur parfaite." "Les dialogues sont le point fort de ce film. Pour moi, c'est culte." "La construction scénaristique de Un, Deux, Trois, Soleil est particulière, mais c'est ce qui fait le charme de ce réalisateur." "Un, Deux, Trois, Soleil m'a bouleversée. Anouk Grinberk, dans un rôle de femme-enfant, joue vraiment très bien." Avis contre : "Ce genre de film m'énerve. (...) J'ai trouvé que Un, Deux, Trois, Soleil était un film vraiment lourd. Les dialogues sont lourds, la musique aussi, les scènes aussi. (...) Je n'ai rien compris. (...) Je me suis ennuyé. C'est un film flou et mou, qui n'a aucune cohérence." |
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