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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Cloud):
"Cloud est une palpitante chronique entrepreneuriale qui dévie vers le thriller horrifique décapant dans sa seconde partie. L’un des sommets du cinéma de Kiyoshi Kurosawa." Avoir Alire "Cloud est une fable grinçante sur la barbarie du capitalisme à l’ère numérique." L'Obs - Guillaume Loison "Plus le film avance, plus il prend frontalement l’allure d’un thriller, un virage qui accompagne subtilement le passage d’une menace virtuelle à réelle." Première - Nicolas Moreno "Seul derrière son écran, seul dans sa maison, seul loin de Tokyo, Ryôsuke est un individu sans attache, un homme fuyant qui se résume à un plan dans lequel il discute avec Muraoka. La caméra y donne l’illusion qu’ils se font face, mais ils sont en réalité décalés. Ryôsuke, déjà, ne vit plus au même plan que les personnages avec lesquels il partage pourtant le cadre. Sans surprise donc, face à cet individualiste invétéré, Kurosawa place un groupe, celui que forment ses clients mécontents (...). C’est à travers cette opposition que le film bascule dans sa deuxième moitié, lancée par une scène à la violence étourdissante. Et si Kurosawa revendique d’avoir voulu faire de Cloud un film d’action, cette dernière présente la singularité d’être le produit d’une violence qui secoue des hommes ordinaires. On l’a dit Ryôsuke est un homme banal. Et ceux qui lui en veulent ne sont pas différents. Les habitués de Kurosawa le savent, son cinéma est souvent une affaire de contamination. La violence ou l’horreur y sont rarement des éléments définis et concrets." Le journal du Japon - Alexis Molina "Kurosawa travaille et retravaille le motif du mal semblable à un virus. Et filme les fusillades comme personne." Télérama - Augustin Pietron-Locatelli "La mise en scène de Kurosawa se reconnait tout de suite, avec un très grand plaisir. Sa manière de styliser la lumière fait une fois de plus merveille au moment d’apporter un relief fantasmagorique et tendu à la fois au quotidien de son protagoniste. Ses décadrages inattendus viennent suggérer l’imminence d’une menace, de même que le travail sur les couleurs jaunes et ocres (...)." Le Polyester - Gregory Coutaut "Ce n’est pas un film sur la jeunesse mais un film qui vit dans le cerveau d’une jeunesse livrée à elle-même, sans plus de rituel ni de mythe. Une jeunesse à qui l’on a retiré la possibilité même de la révolte et qui ne dispose plus que de deux outils : le commerce et la simulation. On y tue presque comme on négocie, sans colère, sans déchaînement, juste parce qu’il faut bien que quelque chose arrive, quelque part. Le meurtre comme résidu d’un récit qui n’existe plus, comme accident de la langue. Dans cette dislocation générale — celle du sujet, du plan, de l’économie, du lien — il y a pourtant une forme d’unité, d’obsession presque musicale. Comme si en refusant d’être maîtrisé, le film se mettait à écrire sa propre partition : celle d’un monde où la seule chose qui circule encore librement, c’est l’inquiétude. Ce n’est plus de la peur mais une vigilance diffuse, une inquiétude latente qui traverse le film sans jamais se nommer — comme une façon d’habiter le monde tout en s’en tenant à distance." On se fait un Ciné - Samir Ardjoum "Cloud est un thriller original, mais au dénouement poussif." Abus de Ciné - Olivier Bachelard "Cloud est un genre de téléfilm gris et mou aux couleurs ternes et aux lignes aseptisées divisé en deux parties distinctes. Une première, plutôt réussie (...). La seconde (...) frise l’incompréhensible. D’un conte de la cruauté ordinaire à la précision quasi documentaire, on bascule dans le film d’action balourd (pour voir des fusillades et poursuites aussi laborieuses et peu intéressantes, il faut vraiment remonter au bis mexicain d’après-guerre) qui ne fonctionne à aucun niveau, trop fastidieux pour être un exercice de style, trop premier degré pour être une farce, trop désincarné pour être un tant soit peu effrayant ou ne serait-ce qu’un peu tendu - Kurosawa dit avoir voulu s’intéresser aux « gens ordinaires qui basculent dans l’ultraviolence », mais fait paradoxalement de sa bande de tortionnaires vengeurs une masse anonyme et interchangeable aux motivations illisibles." Libération - Lelo Jimmy Batista |
Synopsis usuel:
Ryosuke plaque tout pour vivre de la revente en ligne. Mais bientôt, certains clients menaçants resserrent l’étau autour de lui sans qu’il en comprenne les raisons. Son rêve d’indépendance vole en éclats. Dans un Japon hyperconnecté, fuir est impossible. Surtout quand on ignore les règles du jeu. |
Sortie ciné : 4 juin 2025 Box office France: 24 222 entrées cinéma |
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