Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray The Phoenician Scheme):
"Fidèle à son style et à son univers, Wes Anderson ne devrait pas décevoir ses fans avec cette œuvre décalée et stylisée, qui dénote en outre moins d’esbroufe que ses deux films antérieurs."
Avoir Alire
"Wes Anderson délaisse ses délires d’esthètes avec The Phoenician Scheme moins guindé, plus simple, et donc plus charmant, drôle et captivant."
Ecran large - Alexandre Janowiak
"Wes Anderson signe l'un de ses meilleurs films, à la mise en scène extraordinaire. (...) Même dans la légèreté, on sent poindre un Anderson désabusé, inquiet d’un monde qui perd la tête (...)."
Paris Match - Fabrice Leclerc
"« The Phoenician Scheme réunit la somme de toutes mes peurs actuelles » confie Wes Anderson. Le réalisateur se penche sur l’état du monde avec cette fable où les stars s’amusent autant que le spectateur."
20 minutes - Caroline Vié
"Les seconds rôles apparaissent et disparaissent, permettant à la famille de cinéma de Wes Anderson de faire de petites apparitions (comme Bill Murray dans le rôle, ni plus ni moins… de Dieu). Quant aux décors, ils sont un véritable délice pour le regard (...). Un régal visuel pour une histoire (...) pleine de surprises, pour qui apprécie un humour décalé."
Abus de Ciné - Olivier Bachelard
"Sans surprise, le résultat est scénaristiquement délirant et formellement très soigné dans le registre de la maison de poupée fétichiste et chic."
Marianne - Olivier De Bruyn
"Anderson s’appuie sur son savoir-faire et sur un récit programmatique qui s’épuise et, pour la première fois, ne produit aucune épiphanie émotionnelle. Cette absence de sentiments propre à la figure cynique de Korda, aussi pertinente soit-elle en tant que reflet de l’époque partagée entre affairisme et mysticisme, illustre surtout les limites d’une inspiration qui tourne en rond, malgré un foisonnement de personnages pittoresques (impayable Bjorn Lund, le tuteur de Liesl aux personnalités multiples, savoureusement incarné par Michael Cera), de stars en goguette (les fidèles Tom Hanks, Scarlett Johansson, Mathieu Amalric, dieu Bill Murray) et mille et une trouvailles (...)."
L'Obs - Nicolas Schaller
"The Phoenician Scheme est caprice andersonien en pilote automatique, qui recycle à l’envi ses tics esthétiques et ses marottes dans un grand détournement de références cinéphiles."
Les Inrocks - Gérard Lefort
"Le nouveau film du cinéaste s’agite dans le vide."
Libération - Lelo Jimmy Batista
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Synopsis usuel:
1950. Anatole « Zsa-zsa » Korda, industriel énigmatique parmi les hommes les plus riches d’Europe, survit à une nouvelle tentative d’assassinat (son sixième accident d’avion). Ses activités commerciales aux multiples ramifications, complexes à l’extrême et d’une redoutable brutalité, ont fait de lui la cible non seulement de ses concurrents, mais aussi de gouvernements de toutes tendances idéologiques à travers le monde - et, par conséquent, des tueurs à gages qu’ils emploient. Korda est aujourd’hui engagé dans la phase ultime d’un projet aussi ambitieux que déterminant pour sa carrière : le Projet Korda d’infrastructure maritime et terrestre de Phénicie, vaste opération d’exploitation d’une région depuis longtemps laissée à l’abandon, mais au potentiel immense. Le risque financier personnel est désormais vertigineux. Les menaces contre sa vie, constantes. C’est à ce moment précis qu’il décide de nommer et de former sa successeure : Liesl, sa fille de vingt ans (aujourd’hui nonne), qu’il a perdue de vue depuis plusieurs années.
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