Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd La Crime):
"La Crime relève tout autant d'un cinéma d'action que d'un cinéma de dénonciation. Claude Brasseur y incarne, avec un enthousiasme certain, un commissaire de police bourru et bougon qu'un commentateur exalté a décrit comme « un Columbo sous acide » alors qu'un critique de l'époque le comparait à un « Terence Hill dans un remake albano-éthiopien de Trinita dans les mines de gruyère de Bornéo »."
Cinematheque - Jean-François Rauger
"Si la trame est solide, les dialogues sont plutôt insignifiants surtout dans leur volonté d'humour noir. (...) Claude Brasseur en vieux flic bougon et solitaire qui enfile les impairs comme on enfile les perles, tient le film sur ses épaules. Dayle Haddon est franchement mauvaise actrice. Les scénaristes tombent à pied joints dans le cliché de l'idylle entre le commissaire Griffon et la journaliste qui pour le coup s'avère largement largement téléphonée et inutile au récit."
Rue du Ciné
"Les membres de la " crim " étaient curieux de découvrir le film de Philippe Labro, pensant qu'il s'agissait d'une œuvre sur leur métier et leur service. En cela, ils ont été déçus car, pour eux, La Crime est avant tout un polar. Une histoire politico-policière dont le but n'est pas de montrer la réalité de leur travail à travers une fiction, mais de faire palpiter le spectateur. Ils ne se sont donc pas reconnus dans le commissaire Griffon. « Claude Brasseur est vulgaire, parle un langage de charretier, ça m'a choqué, dit le commissaire principal Patrick Riou, adjoint du patron de la criminelle Jacques Genthial. Ce côté tout fou, baroudeur à l'excès, ce n'est pas nous. On est des gens plus réfléchis. »"
Le Monde, 1983 - Michel Bole-Richard
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Synopsis usuel:
Maître Raymond d'Alins, un avocat réputé pour son intelligence et son charisme, est brutalement assassiné alors qu'il quitte le Palais de justice, laissant une empreinte de choc et d'inquiétude dans la sphère juridique et au sein du grand public. La brigade criminelle se voit confier ce dossier sensible, et c'est le rigoureux commissaire Griffon qui est chargé de l'enquête, accompagné de son jeune adjoint, Antoine Gomez. Mais cette affaire n’est pas aussi simple qu’elle en a l’air, car elle touche à des enjeux de corruption qui remontent jusqu'aux plus hautes sphères de l'État. Griffon, déterminé à arriver à la vérité, commence à poser des questions dérangeantes, suscitant la méfiance de certains haut placés. Pendant ce temps, Rambert, un officier de la police des polices, est chargé de veiller à ce que l'enquête ne déborde pas et que les secrets enfouis ne refassent pas surface. Cette tension croissante entre justice et pouvoir pose les fondations d’un drame captivant où chaque révélation pourrait avoir des conséquences fatales.
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