Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray L'Astragale):
"Il y a des rencontres miraculeuses. La rencontre de Marlène Jobert avec l'Astragale en est une. (...) Ce mélange de force et de fragilité, cette obstination, cette hargne à vivre selon son cœur, selon son corps, ces réactions de bête traquée suivies d'élans de confiance, de tendresse, cette lucidité et cette folie d'amour, cette insolence, cette exigence, cette soif de liberté plus forte que la peur : c'est cette palpitation de la vie, d'une vie qui fut vécue, que rend sensible la comédienne. La « performance » est remarquable."
Le Monde, 1968
"Le roman autobiographique d'Albertine Sarrazin est fort mal servi par cette adaptation à l'écran. Ce qui aurait pu être un film poignant sur un cas douloureux et tragique de détresse humaine se résume ici en une espèce de roman-photo bêtement accrocheur. (...) Marlène Jobert n'en manifeste pas moins un talent et une présence indiscutables."
Mediafilm
"Guy Casaril raconte bien, surtout quand il a quelque chose de précis à décrire : le début et la fin du film sont ce qu'il y a de meilleur dans L'Astragale. Il est moins à l'aise dans les temps faibles de l'action, lorsqu'il lui faut créer par ses propres moyens un certain climat psychologique ou dramatique : toutes les séquences chez Annie-la-Cravate souffrent de cette gaucherie."
Le Monde, 1968
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Synopsis usuel:
Anne, 19 ans, s’évade de prison pour rejoindre son amie libérée avant elle. En sautant le mur, elle se blesse grièvement au pied : une fracture de l’astragale. Le hasard veut que ce soit un ancien détenu, Julien, qui la recueille au bord de la route. Julien, un voleur, la cache dans divers lieux et vient la voir de temps en temps. Anne ne peut s’enfuir, immobilisée par la fracture de son pied et les multiples opérations. Avec le temps, un amour naît entre Anne et Julien, mais Julien se fait arrêter…
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