Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray At Eternity's Gate):
"At Eternity's Gate est une approche intelligente et subtile des derniers mois de Van Gogh qui permet à Julian Schnabel de confirmer son savoir-faire et offre un rôle en or à Willem Dafoe."
Avoir Alire
"Ce que tente Schnabel, c'est de nous placer dans la tête du peintre hollandais, pour comprendre comment cette âme torturée a, malgré ou grâce à la maladie mentale, accouché d'une des œuvres les plus singulières de l'art moderne, en se détachant des impressionnistes pour imposer sa propre vision, qui ne sera reconnue qu'après sa mort. Car ce n'est pas l'aspect biographique qui intéresse. (...) Ce qui intéresse Schnabel, c'est de nous faire vivre le processus créatif à l'œuvre."
La Libre - Hubert Heyrendt
"Ce qui intéresse Julian Schnabel, ce n’est pas un biopic classique : son film est un portrait très sensuel, presque organique, de Van Gogh au travail, en communion avec la nature. L’acteur Willem Dafoe apporte un charisme très physique au rôle, que son Van Gogh peigne dans les champs, qu’il boive de l’absinthe ou qu’il discute avec son frère Theo, il est toujours crédible. Il faut juste accepter la convention de la langue, puisque le film mélange sans complexe l’anglais et des bribes de français…"
RTBF - Hugues Dayez
"Contre toute attente, Willem Dafoe est si évident, si émouvant en Van Gogh qu’on oublierait presque sa prestation, déjà sidérante, en Pier Paolo Pasolini pour Abel Ferrara… Après avoir obtenu le Prix d’interprétation à la dernière Mostra de Venise, l’acteur américain est nommé à l’Oscar du meilleur acteur."
Télérama - Louis Guichard
"At Eternity's Gate semble, a priori, cumuler les handicaps, avec le choix, pour le rôle principal, d’un acteur américain, Willem Dafoe, des dialogues tantôt en anglais (souvent) tantôt en français (rarement), et le recours à de nombreuses guest stars, parfois pour de simples apparitions : Mathieu Amalric, Mads Mikkelsen, Emmanuelle Seigner, Amira Casar ou Lolita Chammah."
Télérama - Louis Guichard
"L’ensemble du film semble tellement balisé que l’on s’attend au moindre geste ou tremblement de l’acteur, remplissant parfaitement le cahier des charges du fou en devenir, envers lequel on nous ordonne d’avoir de l’empathie, tant il est harcelé (il effraie les jeunes bergères auxquelles il propose de poser pour un croquis, il fait peur aux écoliers du coin…) et incompris ( il se fait virer son exposition par un aubergiste qui ne croit pas en son talent…)."
Abus de Ciné - Olivier Bachelard
"Côté interprètes, les guest-stars sont légions, dans des rôles aussi superficiels et inutiles les uns que les autres (...). Mais au milieu, Willem Dafoe sauve les meubles, donnant dans la caricature attendue du fou des campagnes. Le jury du Festival de Venise 2018 n’y aura d’ailleurs vu que du feu, et lui aura décerné son prix d’interprétation. "
Abus de Ciné - Olivier Bachelard
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Synopsis usuel:
Un voyage dans l’esprit et l’univers d’un homme qui, malgré le scepticisme, le ridicule et la maladie, a créé l’une des oeuvres les plus incroyables et admirées au monde. Sans être une biographie officielle, le film s’inspire des lettres de Vincent van Gogh, d’événements de sa vie, de rumeurs et de moments réels ou purement imaginaires.
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