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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Adieu, ma jolie):
"On pourrait croire que seul Humphrey Bogart incarne le détective Philip Marlowe comme chaussure à son pied depuis Le grand sommeil (1946) de Howard Hawks, mais ce serait sans compter sur Robert Mitchum qui se montre tout à fait digne de son aîné. Nonchalance, humour, cynisme, il excelle dans le registre." Rue du Ciné "Si la mise en scène reste des plus classiques, le scénario bien ficelé, les dialogues finement ciselés et le charisme du personnage principal font la différence et permettent de passer un très bon moment pour les fans du bon vieux polar à papa ! " Cinédingue "Robert Mitchum est impérial." Télé Loisirs "On se délecte autant des dialogues ciselés que de la galerie de personnages (...)." Télé 7 jours "L'histoire est suffisamment bien tordue pour faire de ce film un agréable divertissement." Sens critique - Amchi "Alors que Raymond Chandler redevenait à la mode dans les années 1970, Dick Richards adapte pour la troisième fois son roman où l'on retrouve le détective Philip Marlowe qui va devoir retrouver l'ex-petite amie d'un costaud qui vient de sortir de taule. (...) Dick Richards pose une atmosphère noire, parfois même glauque, qui reste prenante de bout en bout, avec un vrai charme qui s'en dégage tandis qu'un Robert Mitchum impérial campe un Marlow désabusé, vieillissant et qui va se retrouver au cœur d'une intrigue qui le dépasse totalement." Sens critique - Docteur_Jivago "Le film est sans doute l'une des adaptations les plus fidèles d'un roman de Raymond Chandler, et c'est aussi un hommage au cinéma hollywoodien des années 1940." Sens critique - Jean-Mariage "Contrairement à Robert Altman qui dans Le Privé s'était plu à une démystification subversive du personnage de Marlowe et de l'univers chandlerien, Dick Richards a joué scrupuleusement le jeu en retrouvant la grande tradition du film noir hollywoodien à l'ancienne. C'est avec une application nostalgique qu'il a retrouvé l'esprit de Chandler auquel il est resté fidèle par un remarquable travail au niveau des décors et de la photo qui vont de pair avec la magistrale composition de Robert Mitchum." Sens critique - Ugly "Malgré de bonnes intentions, notamment au niveau de l'utilisation des couleurs, faire un film noir en couleurs est après tout une intention louable, on reste un peu sur notre faim. Le problème se trouve sans doute dans les limites techniques de Dick Richards. La caméra est désespérément statique, et le rythme est plutôt mollasson. Dans les dialogues, on assiste souvent à des joutes verbales face à face, avec les acteurs filmés de profil. Plus généralement Dick Richards ne semble pas trop savoir ce qu'est la profondeur de champ. L'ensemble semble à la fois heurté et un peu décousu. On se demande souvent si on est dans la parodie, ou un film noir. Mais il y a de très bonnes scènes, comme l'arrivée de Malloy et Marlowe dans un bar réservé aux noirs, ou encore l'interrogatoire de Marlowe par la police après la mort de Marriott." Alexandre Clément "Robert Mitchum, dont je ne remets pas en cause la qualité de l'interprétation, est tout de même un peu vieux, il a la soixantaine dans le film, pour incarner Philip Marlowe, qui a la trentaine dans le roman. Par ailleurs, et c'est sans doute le principal défaut du film, le réalisateur essaye de faire jouer Charlotte Rampling comme Lauren Bacall, et ne parvient qu'à en faire une fort pâle et mauvaise copie. La mise en scène est très professionnelle mais fait tout de même un peu exercice de style impersonnel, ce qui n'empêche pas que l'on prenne un certain plaisir à voir le film et à suivre une intrigue, comme d'habitude quand il s'agit de Raymond Chandler, extrêmement compliquée." Sens critique - Jean-Mariage "Cette nouvelle version signée Dick Richards cumule sans surprise l'intégralité des archétypes du film noir : voix-off, récit en flashback, détective désabusé et porté sur la bouteille, intrigue alambiquée, ambiances nocturnes, femme fatale... Robert Mitchum se montre à son avantage dans la peau du détective privé séducteur Philip Marlowe, éternel sourire en coin et cynisme en bandoulière. Le problème, c'est que les nombreux personnages croisés au cours du récit ne font que passer, donnant l'impression d'un film où l'on reste en surface, où rien n'est véritablement approfondi." Sens critique - Val_Cancun |
Synopsis usuel:
Los Angeles, 1941. Le détective privé Philip Marlowe est vivement interrogé par des inspecteurs de police qui l’accusent d’avoir commis plusieurs meurtres. Tout commence lors de sa rencontre avec Moose Malloy. Cet ex-détenu lui demande de retrouver sa petite amie, une chanteuse de cabaret qui répond au doux nom de Velma, et dont il a perdu la trace depuis sept ans. Mais son enquête se révèle rapidement plus complexe qu’elle n’y paraît… |
Sortie ciné : 28 avril 1976 Box office France: 405 260 entrées cinéma |
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