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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Deux ou trois choses que je sais d'elle):
"2 ou 3 choses que je sais d'elle est une œuvre charnière de Godard, condensé de l'air du temps de 1966. Entre fiction et réflexion sur le capitalisme en mutation, il filme en banlieue le quotidien de prostitution occasionnelle d'une jeune mère de famille, incarnée par Marina Vlady." Les Inrocks - Thierry Jousse "Demeurant fidèle à ses habitudes, le réalisateur franco-suisse propose ici une mise en scène aussi déréglée que pétillante. Ce dernier s'interroge à nouveau sur le cinéma, qu'il utilise cette fois-ci pour relater l'incapacité flagrante de la plupart des individus à s'adapter à l'évolution chaotique de la société occidentale." Panorma Cinéma "C'est un Jean-Luc Godard au sommet de son art qui nous propose ici une oeuvre d'une créativité exceptionnelle, s'alimentant comme à l'habitude de l'approche déjantée et de la rythmique vivifiante ayant fait sa renommée pour donner à nouveau naissance à des moments de cinéma d'une richesse souvent incomparable. Difficile, par exemple, de ne pas être renversé face à cette séquence où le cinéaste recréera littéralement la vie dans une tasse de café en forçant tous ces individus, toutes ces petites bulles d'air, à entrer en collision jusqu'à ce que se produise cet inévitable éclatement." Panorma Cinéma "Godard dit du film : « (...) c'est un peu comme si je voulais un essai sociologique en forme de roman, et pour le faire, je n'ai à ma disposition que des notes de musique. Est-ce donc cela le cinéma ? Et ai-je raison de vouloir continuer à en faire ? »" Les Inrocks - Jean-Baptiste Morain "Tu commences le cinéma de Godard avec ce film tu auras deux solutions, le suicide en t'arrachant les yeux, ou cracher un venin de haine a l'égard du réalisateur. Ce "film" est typiquement le genre de truc auquel il faut avoir un minimum de préparation mental au risque ne pas trop comprendre ou l'on a foutu les pieds. (...) Ce n'est pas vraiment un film car il n'y a aucun scénario . C'est une succession de plans, de gens qui parlent, de paysages, de scènes en tout genre. Mais tout ceci avec un fond, bien qu'il n'y ait aucun scénario ce film a un très gros fond. Celui de la dénonciation de la société de consommation, de la guerre, de la misère, de la prostitution ." Sens critique - Truman "Marina Vlady, en plus d'être agréable à regarder, est visiblement une des seules à avoir tourné avec Godard sans paraître être totalement à la ramasse avec la prose très particulière des dialogues du réalisateur (...)." Sens critique - Plume231 "Sur le fond, le discours, bouillie philosophique gauchiste, est incroyablement daté et franchement lourdingue. D'ailleurs on décroche sans arrêt, c'est physiquement et intellectuellement assez pénible, il faut bien le reconnaitre. Sur la forme : film complètement déstructuré, sans queue ni tête, recelant parfois, on ne sait trop par quel miracle, quelques instants de poésie et de grâce précieux (...)." Sens critique - openupandbleed "Godard, réalisateur bobo intello. C'est un vrai cinéphile, alors forcément, il a besoin d'étaler toute sa culture et montrer qu'il est méga intelligent (...). Au mieux, ça donne des films expérimentaux et intéressants comme A bout de Souffle ou Le Mépris, au pire, ça donne cette horreur dégoulinant de prétention. Mon Dieu mais qu'est-ce que c'est chiant ! La nana qui parle à la caméra : juste insupportable. Il manque une chose chez Godard : du naturel, un goût pour l'intrigue, le goût de raconter une histoire. Non, ça, il ne connait pas, il a ce besoin compulsif de tout intellectualiser à hautes doses, si bien qu'au final c'est de la poudre aux yeux." Sens critique - King-Jo |
Synopsis usuel:
Dans le paysage gris et bétonné de la banlieue parisienne habite Juliette Janson, une jeune mère au foyer. L’après-midi, lorsque son mari travaille et que son fils Christophe est à l’école, Juliette se prostitue pour arrondir ses fins de mois. Elle se donne ainsi à des inconnus, dans des hôtels de la capitale mais aussi dans des appartements de la cité HLM. |
Sortie ciné : 17 mars 1967 |
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