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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd La Complainte du sentier):
"Révélation du Festival de Cannes 1956, ce chef-d'oeuvre humaniste fit découvrir aux occidentaux un auteur majeur et désormais incontournable : Satyajit Ray." Cinema sans frontières "Satyajit Ray, homme des villes, bourgeois, plongeait avec ce film dans le milieu de la campagne et de sa misère, un quotidien qu'il ne connaissait pas. Satyajit Ray était un observateur. Il posa son regard, et c'est le film que l'on voit aujourd'hui. On assiste bien ici à un moment du cinéma moderne, car au même titre que chez les néo-réalistes, il s'agit de saisir quelque chose du réel et de se débarrasser d'une intrigue encombrante. Ray aussi filme le temps, en montrant le quotidien de cette famille de la campagne qui survit tant bien que mal." Cineblog "La Complainte du Sentier est le premier film d'auteur à part entière du cinéma indien, totalement dégagé des genres et des règles traditionnelles de ce cinéma. On notera particulièrement l'absence totale de chanson." Cine Club de Caen "Chez Satyajit Ray, le cinéma et le réel ne font qu'un. On a bien affaire ici à un film lyrique, mais un lyrisme trouvant sa source dans la réalité. Quelque chose qui s'approche de la beauté..." Cineblog "Les rites séculaires sont encore très présents quoique déjà engagés dans une mutation considérable et irréversible (déjà, ces rites ne suffisent plus à assurer la subsistance de ceux qui sont censés les célébrer). Apu découvre autour de lui un monde de relations et de croyances qui existe encore dans une sorte d'éternité. Mais cette éternité touche en quelque sorte à sa fin." Cine Club de Caen - Jacques Lourcelles "C'est une petite révolution qui se joue en Inde lorsque sort sur les écrans bengalis, en 1955, le premier film d'un cinéaste voué à devenir grand, Satyajit Ray. La Complainte du Sentier signe en effet la naissance d'un cinéma d'auteur, rompant avec les codes de l'industrie hindi dominante. A posteriori, le film auréole également d'une gloire internationale l'ensemble du cinéma indien : récompensé à Cannes du prix du « Meilleur document humain » (sic), La Complainte du Sentier ouvre les yeux d'un Occident parfois un peu rétif (à l'exemple de François Truffaut, qui aurait déclaré qu'il « ne voulait pas voir un film où les paysans mangent avec leurs mains », sans commentaire) à la prodigieuse inventivité indienne." Critikat |
Synopsis usuel:
Dans un petit village du Bengale, vers 1910, Apu, un garçon de 7 ans, vit pauvrement avec sa famille dans la maison ancestrale. Son père, se réfugiant dans ses ambitions littéraires, laisse sa famille s’enfoncer dans la misère. Apu va alors découvrir le monde, avec ses deuils et ses fêtes, ses joies et ses drames. |
La Complainte du sentier est un film en noir et blanc. |
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