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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Le Retour):
"Sans doute l'oeuvre la plus marquante du trop méconnu Hal Ashby, poète contestataire et figure de proue du Nouvel Hollywood, Le Retour est aussi le premier film s'attaquant de front aux conséquences de la guerre du Vietnam." Avoir Alire "Initialement tourné par Bob Rafelson (...), ce sera finalement Hal Ashby, le tonitruant réalisateur de Harold et Maude, qui mettra la main dans le cambouis. Le résultat est bouleversant, dépravé et légèrement larmoyant. (...) beaucoup de tendresse et de tristesse émaillent ces kilomètres de pellicules argentées qu'Ashby, monteur de formation, a su magnifier avec une grâce qu'il ne retrouvera plus jamais." Il était une fois le cinéma - Samir Ardjoum "Un film non plus sur le « pourquoi » de la guerre du Viêtnam, mais sur « l'après ». Jane Fonda est la caution du militantisme de ce film, par ailleurs bien mis en scène par Ashby, mais qui suscita des remous aux États-Unis." Plans américains - Guide des films, Jean Tulard "L'un des premiers films à évoquer le choc post-traumatique de l'après-guerre du Vietnam, Le Retour fut tourné en 1978, dix ans après l'offensive du Têt et l'assassinat de Bob Kennedy. Installé comme cinéaste de la contre-culture, Ashby s'est associé pour ce projet à Jane Fonda, à la fois actrice et productrice, devenue l'une des chefs de file de la contestation contre la guerre du Vietnam." Festival Lumière "Il y a deux films dans ce film. Dense, violente, remarquablement mise en scène, la première partie du récit qui relate pour l'essentiel l'évolution des rapports entre le soldat paraplégique et la très conformiste petite bourgeoise fait clairement apparaître, sous l'affabulation romanesque, les prolongements sociologiques et politiques que le cinéaste entend donner à son histoire. Dans le rôle de cet handicapé qui parvient peu à peu à maîtriser sa révolte et que l'amour transforme en un militant de la paix, Jon Voight est impressionnant de vérité. Et dans celui de l'épouse infidèle, infidèle non seulement à son " héros ", mais à toutes les notions qu'il lui avait inculquées, Jane Fonda allie la séduction de sa beauté à celle de sa sincérité. Tout se détraque quand réapparaît le mari. Le film alors brusquement change de ton, s'effiloche, bascule dans le mélo." Le Monde - 1978, Jean de Baroncelli "Le film ayant récolté trois Oscars majeurs, dont ceux des meilleurs acteurs pour Jon Voight et Jane Fonda, on comprend mal a priori sa relative disparition des écrans radars lorsque la décennie seventies est évoquée. La présence de Jane Fonda au générique a sans doute fortement joué dans l'inclinaison romantique un peu niaise du film. (...) Le piège du mélo sirupeux tendait les bras au duo de scénaristes constitué de Robert C. Jones et Waldo Salt, et ils ont sauté à pieds joints dedans." Plans américains - Didier Koch "Pendant que le mari reçoit une décoration pour services rendus, le brave infirme s'adonne aux joies de la contestation dans les facs. Déglingué par la guerre, cocufié par sa femme, le galonné finira par se foutre à poil avant de courir vers la mer en chantant la tyrolienne. C'est d'un grotesque achevé. On l'aura compris, Ashby, Fonda et leurs complices dans ce mauvais coup sont des libéraux américains, fermement opposés à cette sale guerre. On ne saurait leur donner tort. Mais plein d'excellents sentiments et soucieux de bien nous exposer toute l'originalité de sa thèse (« La guerre, c'est un peu aliénant, tu vois, ma chérie ? »), le film tourne vite à la bleuette sentimentale. Le ridicule absolu étant atteint par les scènes de lit, quand Fonda découvre l'amour dans les bras de son amant, pourtant bien diminué." Libération - Frédéric Bonnaud |
Synopsis usuel:
Los Angeles, 1968. Capitaine dans les Marines, Bob Hyde part combattre au Vietnam. Voulant se rendre utile en l’absence de son mari, Sally se porte bénévole à l’hôpital des vétérans où elle retrouve un ancien camarade de lycée, Luke Martin, devenu paraplégique. Cet homme brisé, sujet à de multiples accès de colère, retrouve progressivement goût à la vie au contact de la jeune femme… |
Sortie ciné : 14 juin 1978 Academy Awards 1979 : 3 récompenses. Oscar du Meilleur Acteur (Jon Voight), Oscar de la Meilleure actrice (Jane Fonda), Oscar du Meilleur scénario original . Festival de Cannes 1978 : Prix d'interprétation masculine. |
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